Un nouvel indice de la qualité de l’air pour 2021 publiée le 22/12/2020

L’indice de la qualité de l’air, diffusé par les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air depuis 1994, s’apprête à connaître sa première évolution majeure. Dès le 1er janvier, un nouvel indicateur viendra qualifier la qualité de l’air afin d’informer quotidiennement les citoyens.


La population, de plus en plus sensibilisée à la pollution de l’air, exprime le besoin d’avoir une information plus précise et complète en tout point du territoire et notamment sur le niveau de risque sanitaire de l’air qu’elle respire. Ce nouvel indice tente donc d’apporter une réponse en délivrant une information géolocalisée et plus précise au citoyen où qu’il se trouve.
 
Quelles nouveautés au 1er janvier ?
L’indice de la qualité de l’air nouvelle génération intègre désormais un 5ème polluant dans son calcul : les particules en suspension (PM2.5). En effet, celles-ci sont devenues, au fil des années et des publications scientifiques, incontournables en matière d’impact sur la santé.
 
Les seuils de cet indice sont alignés sur ceux choisis par l’Agence européenne pour l’environnement.
 
 
Autre changement de taille, il permet désormais de fournir une prévision calculée à l’échelle de chaque intercommunalité apportant ainsi une information plus fine sur l’exposition de la population à la pollution de l’air avec une information à différentes échelles territoriales, de l’EPCI à la géolocalisation.
 
L’échelle évolue aussi : le niveau « Très bon » disparaît, et le niveau « Extrêmement mauvais » fait son apparition. Le code couleur s’étend désormais du bleu (bon) au magenta (extrêmement mauvais).

 


Nouvelle échelle de l’indice Atmo

 

Qu’est-ce que cela va changer au quotidien ?

La nouvelle graduation des échelles donne une représentation différente de la qualité de l’air. En effet la prise en compte des particules en suspension (PM2.5) ainsi que le changement des seuils permettront de mieux décrire la qualité de l’air. Cependant, une augmentation du nombre de jours avec une qualité de l’air moyenne, mauvaise voire très mauvaise est à prévoir en raison du changement de méthode de calcul. Ceci ne résultant pas d’une dégradation de la qualité de l’air puisque cette dernière tend à s’améliorer depuis vingt ans.

Cet indice se fonde sur des prévisions journalières et comporte donc une marge d’incertitude, à l’image des bulletins météorologiques.

À noter également qu’il ne se substitue pas à l’outil de gestion des pics de pollution qui permet d’enclencher les dispositifs préfectoraux d’information, de recommandation et d’alerte.


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