[COVID-19] Confinement : nos conseils pour maintenir un air de bonne qualité chez soi publiée le 25/03/2020

Le confinement peut être bénéfique pour la qualité de l’air extérieur, avec la réduction importante du trafic routier notamment. Pourtant, ce n’est pas le cas de l’air que nous respirons dans notre logement. En effet, alors que nous passons la quasi-totalité de nos journées dans un espace confiné, nos pratiques contribuent très souvent, à dégrader la qualité de l’air intérieur. Alors, quelles sont les bons gestes pour maintenir un air de qualité chez soi ? Quelles pratiques sont à éviter ?


D’ordinaire, nous passons en moyenne 80% de notre temps dans des espaces clos (lieu de travail, domicile, établissements scolaires, transports, etc.). Actuellement, alors que la pandémie de coronavirus sévit et que nous sommes contraints de rester confinés, nous y passons la quasi-totalité de nos journées. Il est donc plus que jamais nécessaire pour nous d’adopter les bonnes pratiques.

 

Les sources de pollution et les polluants présents dans notre logement
(Source : Qualitair Corse)
 
 

J’aère mon logement plusieurs fois par jour

D’ordinaire, il est conseillé d’aérer son logement 10 minutes le matin et le soir. En période de confinement, alors que la pollution extérieure a tendance à diminuer et celle de notre logement à augmenter, il est préférable d’aérer plus souvent. Par exemple, il est préférable d’ouvrir les fenêtres lorsqu’on pratique des activités qui ont un impact sur la qualité de l’air intérieur (bricolage, préparation du repas, utilisation de produits d’entretien ou de l’aspirateur).

 

Je favorise la circulation naturelle de l’air

Il est recommandé de ne jamais obstruer une entrée d’air ou une bouche d’extraction. En période de confinement pourquoi ne pas en profiter pour les nettoyer ? L’air que nous respirons n’en sera que plus sain !

Pour les logements équipés d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC), c’est peut-être le bon moment de s’assurer de son bon fonctionnement, de procéder au changement des filtres ou de nettoyer les bouches d’extraction et de soufflage !

 

Je réduis les sources de pollution

  • Produits ménagers :

Privilégier des moyens d’entretien qui n’émettent pas de substances toxiques (nettoyeur vapeur, chiffons humides, chiffons microfibres, etc.) des produits naturels (vinaigre blanc, savon noir, bicarbonate de soude, etc.) ou des produits disposant d’un écolabel permet de réduire la diffusion de substances allergisantes, de composés organiques volatils (COV) et de substances toxiques telles que celles qui sont présentes dans l’eau de javel.

Mieux choisir ses produits ménagers :

 http://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie_produits_menagers/index.html

 

  • Bricolage :

Travailler dans un local bien aéré, porter un masque protecteur et ne pas mélanger les produits (risque d’émanations dangereuses) 

  • Bain/douche :

Aérer la salle de bain après un bain ou une douche permet de réduire le taux d’humidité dans un logement. L’humidité est responsable de l’apparition des moisissures qui nuisent à la qualité de l’air intérieur.

  • Lessive :

Faire sécher le linge à l’extérieur ou dans une pièce bien ventilée permet également de réduire le taux d’humidité.

  • Cuisine :

Allumer la hotte aspirante ou aérer la pièce lors de la préparation du repas permet de chasser les polluants du logement.

 

Je change mes habitudes

  • Je ne pas fume pas à l’intérieur du logement !

Cela permet d’éviter la diffusion de nombreux polluants responsables de maladies cardio-vasculaires et respiratoires chez le fumeur et son entourage.

  • J’utilise moins de bougies, encens et spray désodorisant :

Cela permet d’éviter la diffusion de nombreux polluants tels que : les Composés Organiques Volatils (COV), le formaldéhyde, les Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), etc.
 
  • Je ne brûle pas mes déchets verts !

Cette pratique est particulièrement polluante et des alternatives existent pour ne plus y avoir recours. La qualité de l’air durant la première semaine de confinement s’est dégradée de façon importante localement, avec de nombreux brûlages de végétaux occasionnant une augmentation des concentrations de particules fines PM10 (classées cancérigènes pour l'homme par le Centre International de Recherche sur le Cancer).

En savoir plus :

https://www.qualitaircorse.org/userfiles/files/Plaquette%20d%C3%A9chets%20verts_OK.pdf

 


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