A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M-N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z

A

  • Aérosol : (norme ISO) Désigne la suspension dans un milieu gazeux de particules solides et/ou liquides présentant une vitesse de chute négligeable.
  • Année tropique : L'année tropique n commence le 1er avril de l'année civile n pour se terminer le 31 mars de l'année civile n+1.
  • Atmosphère : Enveloppe d'air qui entoure la Terre. La plupart des phénomènes météorologiques se limitent à la troposphère, couche de 10 kilomètres qui correspond à la basse atmosphère.

B

  • BTEX : Benzène, Toluène, Ethylbenzène, Xylène.

C

  • CFC : Abréviation de chlorofluorocarbones. Produits chimiques stables contenant du chlore et du fluor utilisés comme fluides frigorigènes (fréons) ou comme gaz propulseurs dans les bombes aérosols. L'emploi industriel de ces type de molécules chloro-organiques fluorées, qui contribuent à l'effet de serre et surtout détruisent la couche protectrice d'ozone stratosphérique (dans des mécanismes mettant en jeu le radical chlore) a été interdit. Ils sont remplacés notamment par des produits de substitution comme les hydrofluorocarbones (H.F.C.). Le rôle de ces composés fluorés dans l'effet de serre est d'autant plus marqué que leur domaine d'absorption se situe dans la fenêtre atmosphérique, c'est à dire dans le domaine du spectre où les autres gaz n'absorbent pas.
  • Concentration admissible dans l'air (CAA) : La concentration admissible dans l'air est la valeur toxicologique de référence (VTR*) utilisée pour les effets toxiques à seuil quand l'exposition a lieu par voie respiratoire. Elle s'exprime généralement en mg ou en µg/m3 (milligramme ou microgramme de substance chimique par mètre cube d'air ambiant). La CAA définit, pour une durée d'exposition spécifiée, la teneur maximale théorique de l'air ambiant en agent toxique qu'un individu, issu d'un groupe sensible ou non, peut inhaler sans que survienne un effet nuisible à sa santé.
  • Concentration moyenne dans l'air (CMA) : La concentration moyenne dans l'air est l'estimation de la concentration moyenne en agent toxique dans l'air ambiant prenant en compte les modalités de l'exposition. Elle s'exprime dans la même unité que la CAA.
  • Couche d'ozone (ozone stratosphérique) : Zone de la haute atmosphère (stratosphère), relativement riche en ozone, qui absorbe les rayonnements ultraviolets du Soleil. L'Ozone se forme dans la stratosphère à partir de la transformation des molécules d'oxygène par le rayonnement solaire entre 15 et 60 km d'altitude, avec un maximum de concentration situé entre 20 et 30 km. Bien qu'à de faibles concentrations (de l'ordre de la partie par millions) l'ozone stratosphérique joue un rôle très important en absorbant une grande partie des rayons ultraviolets (cancérigènes) et les empêche d'atteindre la surface de la Terre.
  • COV : Composés Organiques Volatils. Hydrocarbures dégageant des émissions volatiles. Hydrocarbures dont la tension de vapeur à température ambiante est suffisament élevée pour le considérer presque à l'état de vapeur.Ce terme désigne donc les gaz et les vapeurs organiques présents dans l'air. Ces composés seraient en cause dans la formation de l'ozone de la basse troposphère, et certains d'entre eux seraient des polluants atmosphériques toxiques.

D

  • Dioxines : Désignation générique de la famille de composés chimiques chlorés dérivés du dioxynaphtalène (présentant deux cycles benzéniques), très toxiques. Il existe de nombreux composés chlorés différents, le plus souvent hautement toxiques. Lors du traitement thermique des déchets, ces dernières sont éliminées de façon sûre et complète (NB : structure et action identiques pour les furanes).
  • Dioxyde de soufre (SO2) : Composant chimique polluant contenu dans les fumées et pouvant être éliminé dans le laveur.
  • Donnée élémentaire : Donnée brute qui est rapatriée au poste central par le système d’acquisition.
  • Donnée validée : Donnée élémentaire contrôlée et éventuellement modifiée par l’intervention de personnes qualifiées lors du processus expert de validation. Elle a suivi l’ensemble des étapes de la validation et est considérée comme diffusable.

E

  • Effet de serre : Échauffement de l'atmosphère terrestre causé par la présence de certains gaz qui retiennent la chaleur (dont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone et le méthane). Ces gaz absorbent les rayons émis par la Terre, retardant de ce fait la déperdition d'énergie du système atmosphérique vers l'espace. L'effet de serre est un phénomène atmosphérique naturel depuis des millions d'années et permet de maintenir la Terre à une température suffisante pour que les êtres humains puissent y vivre. Le Décret n° 92-528 du 16/06/92 porte création de la Mission interministérielle de l'effet de serre.
  • Emission polluante : Emission dans l'atmosphère de gaz ou de particules solides ou liquides, corrosifs, toxiques ou odorants, de nature à compromettre la santé publique ou la qualité de l'environnement, ou à nuire au patrimoine agricole, forestier ou bâti (Décret n°74-415 du 13 mai 1974).
  • Equivalent toxique (TEQ) : Volume relatif de l'émission totale des dioxines, rapporté au volume particulier et à la toxicité relative.

F

  • Fréons : (Difluorodichlorométhane). Molécule (CF2Cl2), utilisée dès 1930 comme fluide frigorifique. Les fréons sont l'appellation commerciale des dérivés chlorés du méthane ou chlorofluorocarbones (C.F.C.). Fréons est une marque commerciale déposée par Du Pont de Nemours, d'autres marques existent sur le marché parmi lesquelles Forane, Kléa, Icéon, etc...
  • Fumée : Terme désignant généralement les particules fines entraînées par les gaz de combustion (suies, envols, fumerons, vésicules).

I

  • Indice de la qualité de l'air : L'indice de la qualité de l'air est définie (arrêté du 10 janvier 2000, JO du 18 février 2000) comme un nombre entier compris entre 1 et 10, qualifié, de ‘très bon’ (indice 1) à ‘très mauvais’ (indice 10), calculé pour une journée et pour une zone géographique retenues par chaque association agréée de surveillance de la qualité de l'air. Il est égal au plus grand des quatres indices de substances polluantes, qui sont le dioxyde de soufre, le dioxide d'azote, l'ozone et les particules.HFC : Hydrofluorocarbures :produits chimiques contenant du fluor et de l'hydrogène, mais pas de chlore ou de brome et, par conséquent, sans danger pour la couche d'ozone.

M

  • Monoxyde de carbone (CO) : Ce gaz toxique inodore apparaît lors d'une combustion incomplète. Une conduite de four adaptée permet de limiter largement la production du CO.
  • Moyennes annuelles : Les moyennes annuelles sont calculées à partir des données journalières. Pour qu'une moyenne annuelle soit considérée comme valide, il faut au moins disposer de 75 % des données journalières dans l'année considérée et qu'il n'y ait aucune période sans donnée de plus de 30 jours consécutifs dans l'année considérée.
  • Moyennes journalières : Les moyennes journalières sont calculées à partir des moyennes horaires. Pour qu'une moyenne journalière soit considérée comme valide, il faut au moins disposer de 75 % des données horaires dans la journée dans la journée considérée.
  • Moyennes mensuelles : Les moyennes mensuelles sont calculées à partir des données journalières. Pour qu'une moyenne mensuelle soit considérée comme valide, il faut au moins disposer de 75 % des données journalières dans le mois considéré.

O

  • Oxydes d'azote (NOx) : composé gazeux d'azote.
  • Ozone : Gaz bleu (de formule O3), odorant et toxique, qui se liquéfie à -112°C et solidifie à -250°C. L'ozone ou trioxygène est une molécule métastable, formée notamment lors du passage d'un courant électrique dans du dioxygène. Puissant oxydant, l'ozone est utilisé comme antiseptique et bactéricide (stérilisation de l'eau), ainsi que pour le blanchiment. Il est préparé dans des ozoniseurs, qui créent des décharges électriques dans l'oxygène. L'ozone est l'un des polluants des couches basses de l'atmosphère (troposphère), généré en même temps que les oxydes d'azote. Sa concentration a crû de manière significative dans les cinquante dernières années. Dans la stratosphère, l'ozone est formé par dissociation de l'oxygène sous l'effet des rayons ultraviolets du rayonnement solaire. La destruction de la couche d'ozone stratosphérique est liée à la pollution atmosphérique.

P

  • Percentile 50 ou médiane : correspond à la valeur dépassée par 50 % des données mesurées. Il s'agit de la valeur de l'élément de rang K pour lequel : K = 0,5.n (arrondi au nombre entier le plus proche, n étant le nombre de valeurs effectivement mesurées).
  • Percentile 98 : Le percentile 98 correspond à la valeur dépassée par 2 % des données mesurées. Il s'agit de la valeur de l'élément de rang K pour lequel : K = (98.n)/ 100 (arrondi au nombre entier le plus proche, n étant le nombre de valeurs effectivement mesurées).
  • Percentiles : Les percentiles sont calculés à partir de valeurs effectivement mesurées et non de valeurs interpolées ou extrapolées. Toutes les valeurs validées sont portées dans une liste établie par ordre croissant pour chaque site. Xi inférieure à Xi+1. Le Percentile Z ou P(z), est l'élément de rang K pour lequel K est calculé suivant la formule : K = Z.n/100 ; P(z) = Xk ; K est arrondi au nombre entier le plus proche ; n est le nombre de valeurs effectivement mesurées ; Z est compris entre 0 et 100.
  • Période estivale : La période estivale commence au 1ier avril d’une année civile pour se terminer au 30 septembre de la même année.
  • Période hivernale : La période hivernale commence au 1ier octobre d’une année civile pour se terminer au 31 mars de l’année civile suivante.
  • PM : Particulate Matter (PM10 aérosol de diamètre aérodynamiques inférieur à 10 µm).
  • Pollution atmosphérique : La pollution atmosphérique a été définie légalement par ses effets nocifs dans l'article 1er de la loi n° 61-842 du 2 août 1961 , ‘les immeubles, établissements industriels, commerciaux, artisanaux ou agricoles, véhicules ou autres objets mobiliers possédés, exploités ou detenus par toutes personnes physiques ou morales, devront être construits, exploités ou utilisés de manière à satisfaire aux dispositions prises en application de la présente loi, afin d'éviter les pollutions de l'atmosphère et les odeurs qui incommodent la population, compromettent la santé ou la sécurité publique ou nuisent à la production agricole, à la conservation des constructions et monuments ou au caractères des sites’. Le decret d'application n° 74-415 du 13 mai 1974 de cette loi précise la définition de l'émission polluante ‘par émission polluante au sens du présent décret, il y a lieu d'entendre l'émission dans l'atmosphère de gaz ou de particules solides ou liquides, corrosifs, toxiques ou odorants, de nature à compromettre la santé publique ou la qualité de l'environnement, ou à nuire au patrimoine agricole, forestier ou bâti’. La directive n° 84-360-CEE du 28 juin 1984 relative à la lutte contre la pollution atmosphérique en provenance des installations industrielles, mise en application par la circulaire du 7 mars 1988, relative à la lutte contre la pollution atmosphérique en provenance des installations industrielles définit, quant à elle, la pollution atmosphérique ainsi :
    ‘l'introduction dans l'atmosphère par l'homme, directement ou indirectement, de substances ou d'énergie ayant une action nocive de nature à mettre en danger la santé de l'homme, à endommager les ressources biologiques et les écosystèmes, à détériorer les biens matériels et porter atteinte ou à nuire aux valeurs d'agrément et autres utilisations légitimes de l'environnement’.
  • POP : Polluants Organiques Persistant : Molécules chimiques complexes considérées comme toxiques et qui ont la propriété d'être transportables sur de longues distances, d'être persistantes dans l'environnement et de s'accumuler dans les êtres vivants tout au long de la chaîne alimentaire. On classe parmi eux plusieurs dizaines de familles de molécules organiques, regroupant à la fois des produits chimiques industriels, des pesticides, des sous produits de réaction et des molécules produites de façon non intentionnelle.
  • Poussière : Particule de matière très fine et légère.
  • Procédés de réduction des oxydes d'azote : Procédés catalytiques ou non-catalytiques utilisant de l'ammoniac en vue de transformer les oxydes d'azote, générant de l'ozone, en azote naturel et en eau.

S

  • Seuil d'alerte : Pic de pollution au-delà duquel une exposition de courte durée présente des risques pour la santé humaine et où les autorités prennent immédiatement des mesures.
  • Seuil de nocivité : Teneur en polluant, dont le dépassement peut provoquer des suites nuisibles pour l'homme, les animaux, les plantes ou les matériaux.
  • Seuil de toxicité : Teneur en polluant, dont le dépassement pendant un temps déterminé peut provoquer des troubles graves pour la santé.
  • Smog : Mot anglais formé par la fusion de ‘smoke’ (fumée) et ‘fog’ (brouillard); le smog photochimique se compose d'ozone et de nombreux autres contaminants; il tend à former une brume de couleur brunâtre dans l'atmosphère.

V

  • Validation des données : Lorsqu’un analyseur a fonctionné au moins 75 % du quart d’heure, la moyenne 1/4 horaire est validée. Pour qu’une moyenne horaire soit considérée comme valide, il faut au moins disposer de trois données 1/4 horaires consécutives ou non sur l’heure.
  • Validité de la donnée : Une donnée est considérée comme valide si au moins 75 % de ses éléments constitutifs le sont.