Impact de la pollution de l’air sur la mortalité : le premier confinement a permis d'éviter 3 500 morts en France publiée le 16/04/2021


Santé publique France publie de nouvelles évaluations concernant l'impact de la pollution de l'air sur la mortalité en France. Selon cette étude, la mortalité liée à la pollution de l'air a connu une baisse importante en 2020 en raison notamment du premier confinement.

Ces estimations viennent confirmer la baisse de la pollution observée lors du premier confinement, au printemps 2020. En effet, une diminution importante de la pollution de l'air au dioxyde d'azote (NO2) et aux particules fines (PM2.5 et PM10) avait alors pu être constatée.

Qualitair Corse et les autres associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (regroupées au sein de la Fédération Atmo France) sont partenaires de cette étude en tant que fournisseurs des données officielles.

La qualité de l'air, un enjeu sanitaire majeur

Selon l'étude, la baisse de la pollution liée au confinement a conduit à une exposition moindre des français et in fine à une diminution de la mortalité.

La baisse de la pollution a permis d'éviter :

  • 2300 décès en lien avec la baisse des concentrations de particules fines (PM10 et PM2.5)
  • 1200 décès en lien avec la baisse des concentrations de dioxyde d'azote (NO2)

 

Les particules fines, responsables de 40 000 décès par an

Dans cette étude, on constate également que les décès attribuables chaque année à une exposition aux particules fines (PM2.5) ont tendance à diminuer ces dix dernières années. Sur la période 2016-2019, ce polluant est tout de même responsable de 40 000 morts par an, soit 7% de la mortalité totale de la population française contre 48 000 morts pour la précédente période étudiée (2007-2008).

 

Des enseignements à mettre à profit sur le long terme

Santé Publique France rappelle que la pollution de l'air "demeure un facteur de risque conséquent en France et que les efforts de réduction de la pollution de l'air ambiant doivent être poursuivis durablement sur toutes les sources de pollution".

La baisse de la mortalité liée à la pollution de l'air observée en 2020 a permis d'identifier des leviers d'action efficaces : baisse du trafic automobile dans les zones urbaines, diminution des émissions industrielles, essor du télétravail, modification des modes de déplacement, etc.

 

Consulter les résultats de cette étude


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