[Déconfinement] Comment concilier distanciation physique et préservation de la qualité de l’air pour se déplacer ? publiée le 07/05/2020


Le confinement a permis une baisse sans précédent des niveaux de pollution. En Corse, l’air près des axes routiers durant cette période a été jusqu’à 59 % moins pollué que d’ordinaire (En savoir plus). Au niveau européen, ce phénomène a également permis d’éviter 11 000 décès en un mois (source : Centre for Research on Energy and Clean Air). Ces éléments viennent questionner notre manière de nous déplacer, pourtant, la période « post-confinement » qui s’annonce promet une hausse des niveaux de pollution encore plus spectaculaire. En effet, entre méfiance des usagers à l’égard des transports en commun et report modal sur la voiture, le tout-voiture semble avoir un bel avenir dans l’île. Quelles alternatives s’offrent à nous ?


La voiture : un espace « protégé » qui permet le respect de la distanciation physique ?

Plusieurs études démontrent que les automobilistes sont plus exposés à la pollution de l’air que les piétons et les cyclistes. En effet, à l’intérieur des véhicules, le faible volume d’air dans l’habitacle concentre les polluants venant de l’extérieur et ceux émis dans le véhicule. Son usage est à limiter pour réduire son exposition à la pollution de l’air (le vélo ou la marche peuvent être plus adaptés). 

 

 

Privilégier les transports actifs comme le vélo, la marche à pied, la trottinette, etc.

Il est possible de concilier déconfinement et préservation de la qualité de l’air grâce entre autres aux mobilités actives qui facilitent la distanciation sociale et sont également bonnes pour la santé ainsi que pour la qualité de l’air contrairement à l’usage des modes de déplacements individuels motorisés.

 

 

Les mobilités actives ont plusieurs avantages :

  • respect la distanciation physique ;

  • coût financier moindre ;

  • permettent également de pratiquer une activité physique ;

  • diminution de l'exposition à plusieurs polluants atmosphériques, réduction des risques d’apparition des principales pathologies chroniques (cancer, maladies cardiovasculaires, diabète, ostéoporose, etc.) ;

  • amélioration de la santé mentale (anxiété, dépression) ;

  • réduction du risque de surpoids chez l’adulte et l’enfant

 

Est-ce que c'est réellement possible en Corse ou les temps de trajet sont relativement longs ?

En Corse les trajets sont effectivement pour la plupart assez longs et sinueux. Néanmoins, un certain nombre d'entre eux peuvent tout à fait être effectués à pied ou encore à vélo. L'enquête sur les déplacements réalisée par L'Agence d'Aménagement durable, d'Urbanisme et d'Energie de la Corse a révélé notamment qu'un quart des déplacements de moins de 1 km sont réalisés en Corse à l'aide d'un véhicule motorisé. 

 

Des aides financières sont disponibles pour vous aider à sauter le pas !

  • Votre vélo nécessite une réparation ? Celle-ci peut être prise en charge (jusqu'à 50€ HT) pour la remise en état au sein du réseau des réparateurs de vélo ou ateliers affiliés. En savoir plus

  • Vous souhaitez "vous remettre en selle". Une séance d'accompagnement à l'usage du vélo au sein d’un réseau de vélo-écoles référencées (Velocità à Ajaccio et l'association "Adrien Lippini - Un vélo, une vie à Bastia) peut être prise en charge. En savoir plus


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