[COVID-19] Confinement : quel impact sur la qualité de l’air en Corse ? publiée le 08/04/2020

En Corse, les mesures enregistrées par l’observatoire de la qualité de l’air montrent que le confinement a un impact positif sur la qualité de l’air. La pollution au dioxyde d’azote et aux particules fines (PM2.5) est en très nette diminution en raison notamment de la réduction importante de la circulation automobile. Un air qui, près des axes routiers, est jusqu’à 59 % moins pollué que d’ordinaire.


Ces dernières semaines, Qualitair Corse s’est organisé pour maintenir les missions essentielles de mesure, de surveillance et d’information du public afin d’assurer une information fiable sur la qualité de l’air. Elles sont exercées dans le respect des consignes données par le Gouvernement en vue de protéger les personnes des risques liés à la pandémie en cours et de préserver la santé des salariés. L’observatoire reste l’interlocuteur privilégié pour suivre la prévision quotidienne de la qualité de l’air, répondre aux interrogations et alerter en cas de pic de pollution.

 

Une baisse significative de la pollution à proximité du trafic routier
La qualité de l’air durant les premières semaines de confinement s’est globalement améliorée. Près des axes routiers notamment, les concentrations de dioxyde d’azote ont fortement diminué. Une baisse estimée à près de 59 % sur cette période (du 17 au 31 mars).
  
 
  
Carte de la pollution au dioxyde d'azote mesurée depuis le 19/03/2020 à Ajaccio

 
Carte de la pollution au dioxyde d’azote mesurée habituellement à Ajaccio

 
 

Les particules fines déclinent
Depuis la mise en place des premières mesures de confinement, les concentrations de particules fines (PM2.5) issues de la combustion de produits pétroliers diminuent (transports, énergie, etc.). Cette baisse est quant à elle estimée à près de 50 %.

 

Des épisodes de pollution toujours possibles
Le confinement peut avoir du bon pour la qualité de l’air extérieur, néanmoins, l’île n’est pas à l’abri de connaître de nouveaux épisodes de pollution. En effet, comme cela fut le cas lors du dernier week-end de mars, l’import de pollution extérieure, au moyen de conditions météorologiques défavorables, est toujours possible (particules désertiques véhiculées par le Sirocco qui souffle régulièrement sur l’île, import de la pollution en provenance du continent européen, etc.).


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